Réponse au rapport sur les soins de longue durée, intitulé Ce que nous voulons tous, du défenseur des aînés du Nouveau-Brunswick
Aujourd’hui, le défenseur des aînés du Nouveau-Brunswick a publié un rapport dans lequel il lance un appel urgent au changement dans le système de soins de longue durée de notre province. Nous sommes reconnaissants de l’inclusion des perspectives des personnes ayant un handicap dans le rapport et nous applaudissons l’appel à « une définition claire des soins axés sur la personne » conformément à la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées.
Cette convention est au cœur de notre travail à Inclusion NB.
Notre province est au deuxième rang des taux de handicap les plus élevés du pays, soit 35,3 %, et environ 22 000 de nos citoyennes et citoyens ont un handicap intellectuel ou développemental.
Il peut être surprenant d’apprendre que sur ces 22 000 personnes, beaucoup ont moins de 65 ans et vivent dans des établissements de soins de longue durée à l’échelle de la province.
Cette situation est inacceptable. Il ne s’agit pas de personnes âgées, mais bien d’adultes en âge de travailler.
Ces Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois n’ont pas besoin de « soins » tels que nous les définissons habituellement, c’est-à-dire axés sur la médecine. Ils nécessitent du soutien et veulent la possibilité de vivre la vie qu’ils souhaitent.
Extrait du rapport :
« Actuellement, au Nouveau-Brunswick, 1 863 adultes ayant un handicap vivent dans des foyers de soins spéciaux […] Combien de ces 1 863 adultes ayant un handicap sont […] coincés dans un système qui ne répond pas à leurs besoins et qui limite les liens avec leur communauté? »
Cet arrangement « de logement » en est un de commodité et il est tout à fait le contraire d’une approche axée sur la personne.
Les liens avec la communauté ouvrent la voie à une vie pleine et inclusive, ce qui est impossible dans un établissement de soins collectifs. This isn’t possible in a congregate care facility. Tous les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickois veulent et méritent de vivre dans la communauté et le logement de leur choix, ce qui leur permet de bénéficier de liens en matière d’emploi, de bénévolat et d’inclusion sociale.
Le défenseur des droits fait également cette recommandation :
« D’ici janvier 2025, le ministère du Développement social devrait publier un plan de transition pour tous les adultes ayant un handicap âgés de moins de 65 ans, afin qu’ils ne soient plus placés dans des foyers de soins spéciaux ou des établissements de soins de longue durée, mais qu’ils puissent résider dans de petits logements adaptés à la vie assistée (idéalement 2 à 3 personnes par option de logement). »
Même si nous soutenons avec enthousiasme (et que nous ayons demandé) la création de ce plan, nous devons examiner le modèle suggéré ici. Comme l’indique le rapport, les Néo Brunswickoises et Néo-Brunswickois ayant un handicap ont besoin d’un système qui appuie les personnes :
« Vivre dans des logements inclusifs qui leur permettent de s’intégrer socialement, intellectuellement et émotionnellement dans la communauté. »
La situation de vie idéale, pour qui que ce soit, consiste à avoir sa propre maison et à choisir où et avec qui on vit. C’est là que les adultes du Nouveau-Brunswick ayant un handicap intellectuel ou développemental peuvent bénéficier d’un soutien dans leur propre espace. Nous ne pouvons pas nous contenter de créer des foyers de soins spéciaux supplémentaires et plus petits.
Le logement inclusif est un logement sécuritaire, abordable, physiquement accessible, près des activités, des commodités et des services. Ils sont répandus dans les communautés et les quartiers grâce à des aménagements à revenus mixtes et une planification communautaire intentionnelle.
Le rapport met admirablement en lumière la nécessité de mettre un terme à la pratique consistant à placer des adultes ayant un handicap dans des établissements de soins spéciaux et des foyers de soins conçus pour les personnes âgées. L’étape suivante consiste à passer à un modèle inclusif, répandu et centré sur la personne.
Ce rapport a la possibilité de susciter des changements importants.
Jake Reid
Le directeur général